Au Sierra Leone, la production agricole se redresse grâce à la Banque mondiale
La Banque mondiale a récemment annoncé qu’elle allait subventionner le développement du secteur agricole de la Sierra Leone à hauteur de $E.-U. 42 millions. Ce financement, fruit d’un accord entre le Gouvernement et la Banque mondiale, visera à accroître la production et la distribution régionales dans le cadre de projets agricoles spécifiques. Le Programme pour la productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), qui recevra $E.-U 22 millions, repose sur un plan de production quinquennal axé sur les secteurs du riz et du manioc dans la région. Lancé dans de nombreux pays dont la Sierra Leone, le programme vise à offrir des avantages économiques et sociaux ainsi que des débouchés à quelque 200 000 agriculteurs. Le programme entend accroître le potentiel de production de la région. Parmi les autres projets qui bénéficieront de subventions figurent le Projet de développement du secteur privé en zone rurale, un plan de réfection et d’entretien des principaux axes routiers de toutes les régions agricoles de la Sierra Leone. D’ici l’achèvement du projet en 2015, quelque 1500 km de routes de desserte agricoles devraient avoir été remises en état, améliorant ainsi l’accès aux marchés pour les agriculteurs et favorisant les organisations régionales d’agriculteurs, surtout dans le secteur du cacao. La contribution de la Banque mondiale est une avancée de taille à l’appui du Programme pour le changement du Gouvernement de la Sierra Leone. ‘Le monde connaît une nouvelle flambée des prix des denrées alimentaires, de sorte qu’il est urgent qu’ensemble et à titre prioritaire nous portions notre attention sur le secteur agricole,’ a déclaré M. Vijay Pillai, Responsable de la Sierra Leone à la Banque mondiale.
Source: www.banquemondiale.org
Production industrielle mondiale en baisse - Rapport de l’ONUDI
Selon un rapport trimestriel de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), la production industrielle mondiale devrait être inférieure cette année à ce qu’elle était l’année dernière car au deuxième trimestre de 2011 la production industrielle mondiale n’avait augmenté que de 5,2% contre 7,4% au premier trimestre. En dépit d’un recul de la production mondiale, le rapport fait état de taux de croissance élevés dans les PED dont le taux de croissance de la production industrielle se situait à 11% au deuxième trimestre. Ce taux de croissance élevé est attribué à l’augmentation de la production de biens de consommation tels que les denrées alimentaires, les vêtements et les chaussures dans les PED. Le rapport stipule aussi que la production de véhicules à moteur a considérablement chuté, la capacité du marché japonais ayant fortement diminué suite au tremblement de terre et au tsunami du 11 mars. L’ONUDI publiera les chiffres mondiaux de la production, de l’emploi et de la formation de capital dans l’Annuaire international des statistiques industrielles dont la parution est prévue pour le début de l’année prochaine.
Source: www.unis.unvienna.org/unis/pressrels/2011/unisous097.html
Travail des enfants dans le secteur agricole
La Journée mondiale contre le travail des enfants, fruit d’une initiative conjointe de la FAO et de l’OIT, a eu lieu en juin de cette année afin de sensibiliser le monde à la situation d’un nombre effarant d’enfants travaillant en toute illégalité. Selon un rapport publié par l’OIT pour coïncider avec cet événement, sur 215 millions d’enfants qui travaillent, 115 millions sont impliqués dans des formes de travail dangereux. Le rapport indique que les enfants qui travaillent dans l’agriculture risquent d’être exposés à des pesticides toxiques, à des maladies et à l’insalubrité, tout en étant souvent appelés à manier des machines dangereuses et à transporter de lourdes charges. Le rapport indique que l’exposition à ce type de dangers n’est pas sans conséquences sur ces enfants dont le corps et l’esprit sont en pleine croissance. ‘La persistance du travail des enfants constitue clairement une mise en cause du modèle de croissance prédominant. Mettre un terme aux formes de travail qui mettent en danger la sécurité, la santé ou la moralité de l’enfant doit constituer une priorité pour nous tous’ a déclaré le Directeur général de l’OIT, M. Juan Somavia.
Source: www.fao-ilo.org/fao-ilo-home/fr/?no_cache=1
Le changement climatique affecte les ‘points chauds’ déjà vulnérables
Un nouveau rapport intitulé Mapping Hotspots of Climate Change and Food Insecurity in the Global Tropics produit par le Programme sur le changement climatique, l’agriculture et la sécurité alimentaire du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR), laisse entendre que le changement climatique sera dans les 40 années à venir le principal obstacle à la production mondiale de denrées alimentaires. L’étude qui comprend une série de cartes établies sur la base des modèles climatiques et des indicateurs des problèmes alimentaires rencontrés, met en lumière les régions particulièrement vulnérables. Une carte suggère que les pays qui souffrent déjà de problèmes chroniques de production alimentaire, comme certaines régions d’Afrique et l’Inde, risquent de franchir un ‘seuil climatique’ qui pourrait signifier des températures trop élevées pour permettre la culture du maïs et des haricots – limitant ainsi la capacité productive de la région. De plus amples informations sur le changement climatique et l’agriculture dans l’article de la page 14.
Source: www.ccafs.cgiar.org/resources/climate_hotspots
Gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle
Le Comité de la sécurité alimentaire (CSA) mondiale lance une nouvelle consultation en ligne sur la gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le but de recueillir des contributions en vue de la préparation du Cadre stratégique mondial pour la sécurité alimentaire et la nutrition (GSF). Ce document vise à améliorer la coordination et à soutenir les processus lancés au niveau mondial en matière de sécurité alimentaire et de nutrition. Le GSF fonctionnera parallèlement à d’autres cadres internationaux afin de proposer aux parties prenantes une stratégie ancrée dans la réalité du terrain. La consultation en ligne permettra au grand public de participer à l’élaboration de politiques mondiales tout en fournissant des informations cruciales sur des expériences concrètes, les meilleures pratiques agricoles et les leçons apprises dans des régions données. ‘Chacun est invité à exprimer ses points de vue et observations sur les priorités que devrait avoir le GSF dans le but d’améliorer la coordination et d’orienter les actions vers un monde où règne la sécurité alimentaire’ a déclaré Noel de Luna, Président du CSA. La consultation en ligne est ouverte jusqu’au 15 octobre 2011 à l’adresse km.fao.org/fsn/cfs/cfs-e-consultation/fr/?no_cache=1
Source: www.fao.org/news/story/fr/item/82822/icode